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Jean-Luc Labat, Pépette et lui, huile sur toile, 130 x 162 cm, 2002
Jean-Luc LABAT vit et travaille depuis 1984 près de Bayonne.
Né en 1961 à Hagetmau, Jean-Luc LABAT vit une enfance imprégnée à la fois de culture andalouse par sa mère et d'art et de création par son père, lui-même peintre.
Sa formation à Bruxelles en 1978-1979, au sein de l'Institut Supérieur de Peinture VAN DER KELEN (médaille d'or), lui permet de bénéficier d'un enseignement dans les domaines de la peinture décorative. Dans les années 1980, ses premières toiles sont empreintes de ses connaissances techniques. Ces « recettes de cuisine », comme il le dit lui-même, finissent par l'embarrasser. Il souhaite désormais s'exprimer par une facture libre et spontanée. Dès lors cette dernière se développe dans une manière fortement expressionniste, marquée à la fois par des artistes comme Gaston Chaissac, Jean-Michel Basquiat, Robert Combas ou le mouvement Cobra. L'application généreuse et fortement gestuelle de la peinture renforce, comme chez Dubuffet ou Tapies, l'émotion suscitée par les formes et les couleurs ainsi que l'ossature générale des compositions. Certaines de ses oeuvres centrées en assiettes formelles, linéaires et emplissant la totalité de l'espace pictural aident à pénétrer l'imaginaire des «contes» de Labat, lesquels saisissants, effrayants et intimistes creusent efficacement l'âme et la sensibilité de l'homme, dans un esprit proche de celui d'Edgar Poe ou de Perrault. A partir de 2008, la peinture de Jean-Luc Labat tend vers une abstractisation des figures et une homogénéisation des compositions. Les thèmes sont davantage suggérés ou évoqués que représentés.
Jean-Luc Labat s'inscrit dans des mouvements tels que l'art brut et l'expressionnisme abstrait. Mais l'artiste possède un langage bien à lui qui manifeste une personnalité affirmée apte à nous émouvoir par des harmonies polychromes, associées à de mouvantes formes en gestation. La série «Network», commencée en 2011, est une galerie de portraits grotesques et un clin d'oeil aux réseaux sociaux. De grands collages de tissus constituent le support de ses derniers travaux.
Marina Gauthier-Dubédat, historienne de l'art
Né en 1961 à Hagetmau, Jean-Luc LABAT vit une enfance imprégnée à la fois de culture andalouse par sa mère et d'art et de création par son père, lui-même peintre.
Sa formation à Bruxelles en 1978-1979, au sein de l'Institut Supérieur de Peinture VAN DER KELEN (médaille d'or), lui permet de bénéficier d'un enseignement dans les domaines de la peinture décorative. Dans les années 1980, ses premières toiles sont empreintes de ses connaissances techniques. Ces « recettes de cuisine », comme il le dit lui-même, finissent par l'embarrasser. Il souhaite désormais s'exprimer par une facture libre et spontanée. Dès lors cette dernière se développe dans une manière fortement expressionniste, marquée à la fois par des artistes comme Gaston Chaissac, Jean-Michel Basquiat, Robert Combas ou le mouvement Cobra. L'application généreuse et fortement gestuelle de la peinture renforce, comme chez Dubuffet ou Tapies, l'émotion suscitée par les formes et les couleurs ainsi que l'ossature générale des compositions. Certaines de ses oeuvres centrées en assiettes formelles, linéaires et emplissant la totalité de l'espace pictural aident à pénétrer l'imaginaire des «contes» de Labat, lesquels saisissants, effrayants et intimistes creusent efficacement l'âme et la sensibilité de l'homme, dans un esprit proche de celui d'Edgar Poe ou de Perrault. A partir de 2008, la peinture de Jean-Luc Labat tend vers une abstractisation des figures et une homogénéisation des compositions. Les thèmes sont davantage suggérés ou évoqués que représentés.
Jean-Luc Labat s'inscrit dans des mouvements tels que l'art brut et l'expressionnisme abstrait. Mais l'artiste possède un langage bien à lui qui manifeste une personnalité affirmée apte à nous émouvoir par des harmonies polychromes, associées à de mouvantes formes en gestation. La série «Network», commencée en 2011, est une galerie de portraits grotesques et un clin d'oeil aux réseaux sociaux. De grands collages de tissus constituent le support de ses derniers travaux.
Marina Gauthier-Dubédat, historienne de l'art
Jean-Luc Labat a exposé au Cac du 2 février au 31 mars 2007